Le Blob et Thomas Pesquet dans l'espace

Les livraisons reprennent le 13 mai ! Votre 1er kit à 7 € seulement avec le code YOUPIATELIER1

Le Blob et Thomas Pesquet dans l'espace

Le Blob & Thomas Pesquest dans l'espace

Le grand départ !

Le 22 avril à 12h11 heure française, Thomas Pesquet et trois autres membres d’équipage : Megan McArthur et Shane Kimbrough de la NASA et Akihiko Hoshide de la Jaxa s’envoleront en direction de la Station Spatiale Internationale !

 

À bord du vaisseau Crex Dragon 2 de SpaceX, ils ne seront pas les seuls passagers.

 

Ils emmènent en effet une créature étrange, appelée « Blob ».

Une créature étrange au nom bien étrange aussi !

Surnommé « Le blob » en référence à un film d’horreur de 1958 où une créature visqueuse dévore tout sur son passage, cette créature est pourtant bien inoffensive.

Le Physarum Polycephalum

Découvert en 1979, le physarum polycephalum (un nom un peu plus compliqué) est un organisme unicellulaire.

C’est-à-dire qu’il n’a aucun organe ! Il est seulement constitué d’une très grosse cellule dotée de nombreux noyaux.

Le blob n’est ni animal, ni végétal.

Ce n’est pas non plus un champignon, ni une bactérie.

Il vit dans les milieux humides et frais, par exemple sous les tapis de feuilles mortes.

Pourquoi le blob est-il si particulier ?

Le blob peut se déplacer

Pas besoin de bras ou de jambes pour aller se promener ! Le blob est traversé par une espèce de courant qui va et qui vient, ce qui crée le mouvement qui le fait avancer.

Il laisse derrière lui un mucus, un peu comme les limaces. Ce mucus lui permet de savoir qu’il est déjà passé par là (parce qu’il n’a pas d’yeux pour repérer son chemin !).

Le blob progresse à la vitesse d’1 cm par heure. Mais s’il a très faim, il enclenche le turbo et peut galoper à 4 cm par heure !

Le blob est intelligent

Il n’a pas de cerveau, mais il est malin !

Les scientifiques ont tenté une expérience en plaçant un blob dans un labyrinthe avec de la nourriture.

Ils ont découvert que le blob pouvait trouver son chemin !

Encore mieux, grâce à son mucus, il repère les endroits par lesquels il est passé et progressera plus vite la fois suivante !

Le blob peut être divisé ou fusionner avec un autre blob

Si on découpe un morceau de blob, le morceau ne meurt pas mais devient juste un autre blob, comme un clone.

Si on mélange 2 blobs, ils vont réunir leurs connaissances et devenir un seul blob, plus intelligent !

Le blob possède 720 sexes différents ! 

Chez la plupart des créatures, on est soit femelle, soit mâle.

Chez le blob, il existe 720 types sexuels.

Comment se reproduisent-ils ?

Les blobs transforment leurs noyaux en spores, comme les champignons.

Le vent les entraine à la rencontre des spores d’un autre blob : ils vont fusionner et former un œuf.

Contrairement aux humains, dont « l’œuf » se divise en de nombreuses cellules, ici c’est le noyau qui va se diviser en plein d’autre noyaux : Et hop ! un autre blob !

Le blob est (presque) immortel

S’il fait trop chaud, le blob va se dessécher et entrer en dormance.

Une goutte d’eau le réveillera et il reprendra sa petite vie comme si de rien n’était !

Cependant il peut quand même mourir s’il se fait manger, par exemple par une limace !

Pourquoi l’équipage de l’ISS emmène un blob dans l’espace ?

Lors de la mission « Alpha », nommée ainsi en référence au système d’étoiles Alpha du Centaure, Thomas Pesquet va emporter 4 blobs avec lui.

Le but de l’expérience est d’observer le comportement, le développement et la façon dont le blob va se déplacer en absence de gravité.

Imagine ! Comment le blob va-t-il flotter ?

2000 écoles en France vont également participer à l’expérience. Ils vont reproduire les tests de Thomas Pesquet pour comparer ses résultats à bord de l’ISS avec ceux de la Terre !

Le nom de code de l’opération : #elevetonblob

 

Et toi ? As-tu envie de suivre de près les expériences de Thomas Pesquet ?